Le groupe de travail de l’Organisation des Nations Unies (ONU) a récemment demandé la libération de l’ancien ministre du Pétrole, Etienne Dieudonné Ngoubou, accusé de détournement de fonds publics, et incarcéré depuis 17 mois sans jugement. A l’avis du groupe de travail des Nations unies, M. Ngoubou est victime d’une détention arbitraire. Il explique que le juge d’instruction chargé du dossier n’a pas donné suite dans les délais réglementaires à une demande de liberté provisoire de l’ancien ministre. « Ses droits à une liberté provisoire, aux visites de son avocat et de sa famille ont été violés », regrette le groupe de travail de l’ONU. Par ailleurs, le groupe de travail de l’ONU avance que les conditions de détention de l’ancien ministre dégradent sa santé et ses facultés à une justice équitable. Dans sa réponse adressée au groupe de travail, le gouvernement aurait nié, selon nos confrères de RFI, toutes ces allégations soutenant que le détenu a même eu droit à une hospitalisation de 20 jours à l’hôpital militaire. « C’est un avis orienté. M. Ngoubou n’est pas victime d’une détention arbitraire », a martelé une source judiciaire contactée par RFI. Les avocats de Ngoubou demandent au gouvernement d’appliquer intégralement l’avis de l’ONU. MENGUE]]>
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