Le lundi 05 septembre dernier, s’est tenu à deux mois de la COP27 en Egypte, le sommet pour l’adaptation au climat en Afrique, à Rotterdam en Hollande. Un évènement marqué par l’ensemble des dirigeants et représentants des pays africains, parmi lesquels : les présidents Macky Sall (Sénégal), Nana Akufo-Addo (Ghana), Félix Tshisekedi (RDC), Sahle-Work Zewde (Éthiopie). Mais également Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’Union africaine (UA).
À deux mois de la COP27, les dirigeants africains ont dressé une ardoise amère de ce que devraient être les engagements des pays occidentaux (industrialisés) à l’endroit des pays du Sud en ce qui concerne le climat. Ils ont notamment déploré le fait que sur les 50 milliards de dollars nécessaires à l’Afrique pour une adaptation véritable liée au réchauffement climatique,”seulement 55 millions ont été faits l’objet d’un engagement financier de la part de la France, de la Grande-Bretagne, du Danemark et de la Norvège”.
Par ailleurs, les dirigeants africains ont également fustigé de façon véhémente l’absence des dirigeants des pays occidentaux qui ont pourtant été invités à l’occasion de ce sommet. Ce ”mépris” déguisé des occidentaux va-t-il mettre en péril la COP27 ? Pourquoi les représentants des principaux pays responsables de la pollution mondiale n’ont-ils pas effectué le déplacement ?
Herton-Séna OMOUNGOU
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