Le symposium qui réunit les experts nationaux et internationaux, vise l’intégration des écosystèmes naturels littoraux et des espaces protégées dans le développement durable de la région de Libreville et qui est pour l’Agence Française de Développement (AFD), un projet « emblématique à plus d’un titre », comme l’a souligné la directrice régionale du Gabon et Sao Tomé et principe de l’AFD, Laëtitia Dufay. « C’est sur ce modèle de partenariat que nous aimerions capitaliser et multiplier les projets au Gabon et dans les autres géographies d’opérations de l’AFD », a-t-elle ajouté.
Durant ces quatre jours, les scientifiques, gestionnaires et techniciens de la conservation et décideurs politiques vont porter des réflexions sur les impacts et risques sur la biodiversité et les activités humaines des dynamiques littorales, des contaminations côtières et bien d’autres sujets avant de faire des propositions au gouvernement pour la protection des zones côtières et marines à Libreville. Lesquelles propositions qui devront tenir compte des spécificités naturelles du Gabon et de la diversité des espaces marins et côtiers.
Selon l’Institut de recherche pour le développement (IRD), les menaces sur les ressources marines, vivantes ou non-vivantes, ne cessent d’augmenter. « Les zones côtières accueillent la plus grande partie de la population mondiale. Plus de 40% de la population mondiale vit aujourd’hui près des côtes, et cette pression démographique sur nos écosystèmes côtiers et sur le littoral ne fait qu’augmenter », a indiqué le directeur du département Océans de l’IRD, Fréderic Menard.
Selon le représentant du Ministre, les zones de Bolokoboué, Bambouchine, Bikélé et la Pointe Denis sont actuellement dans un état critique et inquiétant. Une situation qui se présente comme un défi majeur si l’on souhaite préserver l’écosystème marin et côtier.
Rappelons que le symposium international, organisé par l’agence nationale des parcs nationaux et en partenariat avec le Centre national de la recherche scientifique et technologique (Cenarest), l’Institut de recherche pour le développement (IRD-France), l’Université des Sciences et Techniques de Masuku (USTM), l’Université de Douala et la Wildlife conservation society (WCS), permet également d’enrichir le dialogue science-décideurs, en vue d’intégrer les résultats des connaissances scientifiques dans la prise de décision et dans la gestion optimale des politiques de développement des activités humaines.
TYM
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