La réputation de la commune d’Akanda, au nord de Libreville, considérée comme la plus belle du Gabon, tend ces derniers mois à être mise en mal par la présence récurrente des tas d’immondices à certains endroits de la ville en pleine urbanisation. Il s’agit notamment de la zone dite premier (1er Campement).
Pourtant, la lutte contre l’insalubrité étant au centre même des préoccupations du Chef de l’État Ali BONGO ONDIMBA, des instructions ont récemment été données aux maires des différentes communes du Grand Libreville afin de rendre leur cité salubre. Sauf que du côté du 1er campement (Commune d’Akanda), précisément au niveau du marché, une poubelle géante continue à faire sa mue tout en s’enracinant davantage en face même d’un local commercial, mettant en danger non seulement les clients, mais aussi les commerçants et les habitants de la zone.
Les odeurs nauséabondes agressent les narines et les mouches suivent chaque passant comme son ombre. Au-delà d’être une question de propreté, il s’agit désormais d’une question de santé publique également avec la mise en danger de la vie des riverains. AKanda est en pleine expansion et donc urbanisation, la Mairie se retrouve donc ici pointée du doigt par les populations. Constituées en collectif,elles suggérent depuis des mois, la délocalisation de cette poubelle géante. Mais visiblement, les plaintes ne sont toujours pas prises en compte jusqu’à ce jour.
Pourtant depuis 2020, les populations gabonaises ont vu sur les tickets Edan de la SEEG apparaître la taxe sur l’assainissement qui est prélevée à chaque achat d’un Ticket. Que fait-on de cette manne financière qui est amassée ? Quel est le montant total prélevé chaque mois dans le cadre de cette taxe?
Désormais donc, le regard des habitants du 1er Campement, est dirigé vers le Ministère de l’intérieur, notamment le Ministre d’État. Les pouvoirs publics doivent absolument agir pour le bien être et l’amélioration des conditions de vie des populations, conformément à la vision politique du Chef de l’État, Ali BONGO ONDIMBA.
Herton-Sena OMOUNGOU
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