Il ne se passe plus une semaine sans que ne soit relayée abondamment une affaire en lien avec une tentative de déguerpissement , d’expropriation ou de litige foncier, surtout concernant la commune d’Akanda, encore appelée la ville dans le parc. Derrière le stade sino gabonais, Malibe 1, premier campement, Ciciba okala, autant de zones où des litiges fonciers ont éclaté au grand jour et continuent d’alimenter les réseaux sociaux.
Depuis hier par exemple, une affaire de litige foncier fait couler beaucoup d’encre et de salives non loin du stade de l’amitié. ” Je suis Monsieur Pacôme, je suis installé sur ce site avec les compatriotes ici présents depuis fin 2015 début 2016. C’était la propriété de RTCA, et depuis l’année dernière ce titre est rentré dans le patrimoine de l’Etat. Nous avons reçu ici l’ ANUTCC qui nous a rassuré que les régularisations vont se faire, qu’on s’arme de patience. Mais nous sommes surpris ce lundi de pâques, de constater la démolition de mon mur par un sujet libanais à l’aide de tractopelle et qui dit détenir des documents administratifs de ce titre et d’avoir été envoyé”, a d’emblée indiqué le porte-parole du groupuscule qui s’est opposé à l’acte posé par le sujet libanais.
Tout en appellant à l’intervention des plus hautes autorités du pays, notamment le Chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba et le Premier Ministre Alain-Claude Bilie-By-Nze, ces gabonais qui se disent dépassés par la situation s’interrogent également sur le rôle joué les services de l’urbanisme et de l’ ANUTCC. Bien que le ressortissant libanais n’ait pu présenter les documents liés à ce site et s’est éclipsé en présence de la presse, il y a lieu de s’interroger sur ce bafouement de la loi, qui pousse chacun à se lever un matin bonheur, sans décision de justice, pour venir démolir les biens appartenant à autrui.
La Rédaction
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