Alors qu’on assiste à une résurgence de la pandémie de Covid-19 par endroits dans le monde et à la mutation du virus, l’émergence de variant du Covid-19 plus contagieux inquiète le monde y compris le Gabon où le président Ali Bongo Ondimba, ce 11 janvier a convoqué un conseil. L’objectif est de parer à toute éventualité, grâce à une campagne nationale de vaccination.
La détection de nouveaux variants du Covid-19, plus transmissibles selon les premières estimations, inquiète le Gabon. Face à cette mutation, le chef de l’Etat a réuni ce 11 janvier un conseil présidentiel. L’objectif, a-t-il fait savoir sur sa page Facebook, est de « réfléchir, en amont, dans l’hypothèse où le Gabon serait à son tour concerné, à l’adaptation de notre riposte et aux mesures supplémentaires de protection susceptibles d’être adoptées ».
A travers le monde, on parle de nombreuses mutations du virus (Sars-CoV-2) depuis son apparition. Et si la grande majorité est dite sans conséquence, les nouvelles souches ont une plus grande transmissibilité. Si elles sont détectées dans le pays, elles pourraient faire remonter la courbe de transmission. «Pour parer à toute éventualité, le Gabon continuera à faire preuve d’anticipation et à appliquer le principe de précaution tout en travaillant activement à la campagne nationale de vaccination», a tweeté Ali Bongo. Cette dernière estime que l’anticipation et la précaution sont des principes qui font la réussite de la riposte sanitaire du pays jusqu’à ce jour. En parallèle, a-t-il posté, «j’ai demandé à ce que l’élaboration du plan national de vaccination soit accélérée»
Un des participants indiquent qu’en cas de poursuite de l’augmentation du nombre de cas positifs de nouvelles mesures pourraient être prises. Et de citer possiblement l’abaissement de l’horaire du couvre-feu, la fermeture de certaines activités, l’interdiction de circulation
entre les différentes provinces ou encore la fermeture des frontières aériennes.« S’il faut aller jusqu’à reconfiner, nous n’hésiterons pas. Un reconfinement est d’ailleurs à l’étude en ce moment », indique un autre participant à ce conseil de défense.
En effet, les nouveaux variants posent problème puisque plus transmissibles. Et s’il n’a pas encore été établi qu’ils sont plus mortels, leur capacité à accélérer l’épidémie rend frileux. Pour retarder leur propagation et donc leur arrivée sur le territoire gabonais, certains suggèrent que le gouvernement corsent les mesures au niveau des frontières. L’idée, tracer les personnes arrivant des zones à risque.
N.O
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