Le sommet de Paris sur la mise en place d’un nouveau pacte financier s’est ouvert ce jeudi 22 juin en présence de nombreux dirigeants du monde. À l’initiative du Président français Emmanuel Macron, le défi pour les participants est de réfléchir sur la recherche de financements pour une économie verte mondiale plus résiliente.
Présent à Paris dans le cadre de cette rencontre, Ali Bongo Ondimba a souligné à l’Élysée l’urgence d’un soutien financier adéquat pour les nations engagées dans la préservation de leurs forêts, à l’instar du Gabon. Pour le numéro 1 gabonais, “Malgré les promesses, les pays, comme le Gabon qui ne détruisent pas leurs forêts ne reçoivent pas de soutien financier à la hauteur de leurs efforts dont tous pourtant, au Sud comme au Nord, nous bénéficions”.Le président gabonais en fervent défenseur de l’environnement, a rappelé donc le rôle crucial que jouent les pays qui ont décidé de se mettre au service de la sauvegarde de la planète qui fait face à un dérèglement climatique sans précédent ces dernières décennies.
À cet effet, il précise d’ailleurs que, ”la politique des petits pas ne suffit plus. Il nous faut un grand bond en avant. Sans cela, les générations futures seront condamnées. C’est ce message, non pas dramatique mais à la hauteur de l’enjeu historique, que j’ai porté ce jeudi 22 juin à Paris lors du Sommet pour Nouveau Pacte Financier mondial.Ne fuyons plus nos responsabilités !”.
Il revient donc aux pays industrialisés de matérialiser leurs promesses au moment où s’approche à grande vitesse la Cop 28 qui se tiendra du 30 novembre au 12 décembre 2023 à Dubaï aux Émirats arabes unis.
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