Un groupe d’une cinquantaine d’enseignants du primaire, du secondaire et du lycée, tous issus des promotions 2015 et 2016, ont entamé depuis lundi dernier une grève devant la cathédrale Sainte Marie de Libreville où ils passent la nuit à la belle étoile pour exiger des salaires après 4 ans de service, informe un papier de Gabonactu.com « Nous passons la nuit ici depuis lundi. Nous ne quitterons pas ici sans solution », a déclaré un des grévistes. « Nous dormons sur des nattes et des morceaux de carton. Quand il pleut nous allons sur la terrasse de la cathédrale », a-t-il poursuivi précisant que le mouvement concerne tous les bassins pédagogiques du pays. « Nous sommes les enseignants de la promotion 2015 – 2016 sortis de l’école des instituteurs, de l’école normale supérieure et de l’école normale de l’enseignement technique », a précisé un autre. Environ 1 000 enseignants de cette promotion seraient concernés par cette situation. Pour survivre, l’Etat leur verse un présalaire dont le montant mensuel varie entre 180 000 et 230 000 FCFA, selon la catégorie. Ce qui irrite ces enseignants, c’est que leurs collègues ayant bénéficié d’un recrutement direct les années suivantes perçoivent régulièrement leur salaire. Les grévistes disent avoir épuisé toutes les procédures légales. Ils affirment avoir écrit des lettres, rencontrés différentes autorités, y compris le Premier ministre, pour faire entendre leurs cris de détresse mais sans solution. La police disperse systématiquement tous leurs rassemblements d’où leur sit-in devant la maison de Dieu où ils menacent de déclencher une grève de la faim. RAMA]]>
Après 4 ans de travail sans salaire, les enseignants étalent leur misère sur la place publique
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