Les affaires ne vont pas bon train pour la multi-nationale Véolia. Après avoir perdu sa convention de concession avec la Société d’Eau et d’Énergie du Gabon (S.E.E.G), c’est le Syndicat Interdépartemental pour l’Assainissement de l’Agglomération Parisienne (S.I.A.A.P) qui vient de suspendre son contrat de gestion de l’usine de Valenton (Val-de-Marne). La gestion n’étant pas encore concédée à une société concurrente, Veolia envisageait certainement une renégociation du contrat de gestion de Valenton. Lors de son conseil d’administration du 28 mars, le syndicat francilien des eaux usées a acté le retour en gestion publique de l’usine qui avait fait l’objet d’un affrontement sans précédent entre Suez et Veolia. L’intervention décisive du Préfet d’Ile-de-France a sifflé la fin de partie pour les deux géants français des services à l’environnement. Sans réels motifs apparents exprimés par le SI.A.A.P, plusieurs sont tentés de penser que ce n’est qu’une affaire de préférence en terme de gestion publique, tandis que d’autres, estiment que cette résiliation est motivée par l’incompétence de VEOLIA, la société en charge du traitement et de la redistribution d’eau dans la Métropole du Grand Paris. La deuxième hypothèse paraît de toute évidence, la plus plausible car selon un rapport de la Chambre régionale des comptes d’Ile-de-France, les consommateurs n’ont pas cessé de se plaindre des coûts de l’eau qui ont dérapé ces dernières années dans 150 communes d’Ile-de-France. Il est tout aussi à noter la récurrence des coupures de cette même denrée dans les logements des usagers. Rédaction Focus News.]]>
Après la S.E.E.G, le gouvernement français rompt son contrat avec VEOLIA
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