En séjour sur le territoire français, l’agenda de Brice LACCRUCHE ALIHANGA, Directeur de Cabinet du Président ALI BONGO, n’a pas été des plus reposant. Pour cause, il a multiplié lors de ce voyage, des rencontres avec plusieurs autorités françaises dont Franck Paris et Alexis Zajdenweber respectivement Conseillers Afrique et industrie du Président Emmanuel MACRON et Christel Bories, la PDG d’ERAMET afin d’envisager une renégociation des clauses contractuelles qui unissent chacune des parties.
Selon l’émissaire du Chef de L’ÉTAT, S.E ALI BONGO ONDIMBA, la remise en cause de partenariat entre L’ÉTAT gabonais et ERAMET s’expliquerait du non respect, par le groupe français, de plusieurs engagements compris dans la convention signée en 2010 par les deux parties.
En effet, depuis un certain temps, la gestion de l’exploitation du manganèse ainsi que la répartition des dividendes par ERAMET suscitent plusieurs interrogations au sein de la société gabonaise.
«Depuis 4 ans, la Comilog a contribué à la réduction de la dette du Groupe Eramet qui était au bord de la faillite, notamment avec sa filiale SLN en Nouvelle Calédonie. Mais seuls les actionnaires d’ERAMET auront droit à un dividende de 2,3 € par action en 2018 (30% du résultat net 2017). L’Etat gabonais et les actionnaires nationaux de Comilog sont les seuls perdants dans cette situation qui ne doit plus perdurer», explique, l’air désabusé, un cadre de Comilog.
]]>
Commentaires