Avec l’émission un candidat un projet diffusée sur la télévision nationale,la campagne électorale s’intensifie, mais certains candidats semblent déjà se retrouver dépassés par la réalité du terrain. C’est le cas d’Alain Claude Bilie-By-Nze, qui, au lieu de se concentrer sur les préoccupations profondes des Gabonais, semble campé dans une posture d’arrogance et de déni face à la situation sociale du pays. D’ailleurs, comment espérer remporter l’élection sans aller à la rencontre des gabonais des 9 Provinces du pays ?
Les Gabonais, fatigués des promesses non tenues et de la gestion peu transparente des ressources publiques de l’ancien régime auquel a appartenu Bilie-By-Nze, attendent des candidats une vision claire et pragmatique pour résoudre les défis quotidiens auxquels ils sont confrontés : chômage massif, pauvreté croissante, dégradation des infrastructures publiques et services sociaux déficients. Mais dans les interventions publiques de Bilie-By-Nze, force est de constater une déconnexion frappante avec ces préoccupations.Loin de prendre en compte la souffrance du peuple, le candidat semble plus préoccupé par sa propre image et les stratégies pour se faire valoir, que par des propositions concrètes pour redresser le pays.
Une arrogance manifeste se dégage de ses prises de paroles, comme s’il pensait que son statut d’ancien et dernier Premier Ministre d’Ali Bongo lui conférait un capital de confiance inaltérable, un capital que les électeurs ne semblent plus vouloir cautionner.Les critiques à son encontre s’intensifient, notamment sur le terrain où des militants de son propre camp expriment leur frustration face à un manque de direction et de programme véritablement adapté aux attentes des Gabonais. De nombreux observateurs soulignent que la campagne de Bilie-By-Nze semble davantage axée sur une communication vide que sur une volonté réelle de rétablir la confiance avec les électeurs.L’absence d’Alain Claude Bilie-By-Nze dans les provinces du Haut-Ogooué, Ogooué Lolo, Nyanga et autres, se traduit par une désaffection massive des électeurs.
Si Bilie-By-Nze persiste dans son déni des réalités sociales et économiques, il risque de se voir surpassé par des concurrents plus en phase avec les véritables préoccupations des Gabonais. Tels que Dr. Stéphane Iloko, Chaning Zenaba par exemple. Finalement la majorité des gabonais donne raison à Brice Clotaire Oligui Nguema qui affirme qu’il n’a pas d’adversaires à cette élection présidentielle, si ce ne sont le chômage, les délestages, le manque d’infrastructures et autres.
La Rédaction
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