Tandis que les assises nationales sur la vie chère sont achevées hier sur une note positive, notamment l’espoir de voir la situation sociale en matière de coût de la vie s’améliorer considérablement, certains participants aux ateliers de ces assises qui se sont tenues durant trois jours à l’esplanade de l’immeuble arambo ont observé un mouvement d’humeur à l’issue de la cérémonie de clôture présidée par le Premier Ministre Alain-Claude Bilie-By-NzeDéjà.
Dès la sortie de la cérémonie, un groupuscule a commencé à scander en présence des membres du gouvernement et du Chef du Gouvernement, ” les perdiemes “. Selon ces derniers, ils mériteraient de percevoir des perdiemes pour le travail intellectuel fourni et les recommandations qui ont été compilées. ” De manière collégiale, nous nous sommes dits, lorsque les partis politiques se sont retrouvés pour la concertation politique, le Chef de l’État a dit au gouvernement d’organiser les assises. Et il devait avoir les associations, la société civile et autres. Pendant 3 jours nous avons pris part aux débats dans les ateliers, il est donc normal que nous ayons quand-même des perdiemes “, a indiqué le porte-parole du collectif des participants aux ateliers. S’agissant des perdiemes réclamés, il n’en est rien.
“En aucun moment le Gouvernement ou le Premier Ministre n’a promis des perdiemes aux participants des ateliers des assises sur la vie chère. C’est donc une revendication loin de l’approche patriotique qui risque de faussé l’intérêt véritable de ces participants aux assises “, a réagi un membre du gouvernement.
Herton-séna Omoungou
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