Depuis le début de l’affaire des biens mal acquis, la justice française à toujours voulu impliqué plusieurs présidents de l’Afrique francophone même quand aucune preuve n’indique qu’ils sont de près ou de loin impliqués.
Le 21 février dernier encore, Mediapart a publié un article intitulé “la charge d’un juge d’instruction français contre le Président du Gabon”. Un article qui a suscité la réaction de certains internautes et des plus hautes autorités de la République Gabonaise.
C’est effectivement le cas du porte parole de la présidence, Jessye Ella Ekogha qui n’est pas resté indifférent face à cela. En effet, lors de sa conférence de presse tenue le mercredi 23 février 2022, le porte parole de la présidence, par ailleurs Conseiller spécial du Chef de l’État, a dénoncé un acharnement de la justice française et aussi de la presse française dans le dossier des biens mal acquis. “Il est quand même curieux d’assister à un tel acharnement quand il s’agit du Gabon” , a t-il déclaré.
Pour lui, la publication de ces fausses informations viennent une fois de plus ternir l’image du Chef de l’Etat, voire du Gabon. Il a notamment indiqué que ”cette affaire est liée a une procédure en cours il n’y a aucun jugement et aucune condamnation’‘. Le Porte-parole de la présidence s’est notamment étonné de l’insistance de la justice française à vouloir impliquer le numéro 1 gabonais Ali Bongo ONDIMBA dans une affaire dont il n’est pas impliqué.
Pour mettre cette affaire au clair ,les avocats de l’Etat gabonais ont indiqué leur intention de faire appel.
Emmanuelle ANGUE
Commentaires