Le mercredi 15 mai 2019 l’Université Omar Bongo (UOB), a tenu son Conseil d’administration à Libreville. L’adoption du budget d’investissement a constitué le point saillant de cette séance de travail. Pour Marc-Louis Ropivia, recteur de l’institution, ce financement est en constante régression. Toutefois, des projets ont pu être sortis de terre, ce grâce au dynamisme de l’équipe rectorale.
Le contexte socio-économique particulier que traverse le Gabon, a conduit les participants à la conclusion que les faibles revenus alloués «au temple du savoir», ce depuis ces dernières années, étaient la conséquence du contenu des caisses de l’État qui peinent à être suffisamment alimentées.
Au lendemain de la désignations des nouveaux responsables d’universités et grandes écoles, les conseillers membres ont porté un regard critique sur le programme triennal pour lequel ils ont été choisis. Après validation du programme triennal, des instructions visant le déploiement des stratégies de rehaussement du budget subventionnel et fonds propres ont été adoptés par les conseillers membres.
Le souhait du responsable universitaire serait donc la revalorisation de la subvention allouée à l’institution dont il a la pleine charge. « Pour fonctionner normalement sur une année, nous avons besoin de revenir au niveau du budget de 2013, qui se situait autour de 5 milliards. Compte tenu du fait que 2019, est une année particulière, car elle précède 2020 date de célébration du cinquantenaire de l’UOB », espère le recteur.
S’agissant des projets contenus dans le projet d’investissement global 2019, la construction de 3 amphithéâtres vise la résorption de l’épineux problème de capacités d’accueil décriés depuis fort longtemps, sans omettre l’amélioration du réseau internet défaillant, qui freine le bon fonctionnement des activités pédagogiques et administratifs de l’université.
Sur le plan sécuritaire, l’agression récente d’une étudiante au sein de l’université a fait l’objet d’une ferme décision. L’une des mesures fortes adoptées à ce sujet a été « la démolition du bunker considéré comme la plaque tournante de vente et trafic de stupéfiants ».
Par ailleurs, le Professeur Ropivia n’a pas éludé la préoccupation des logements estudiantins. A ce propos, se pose une problématique née de l’inadéquation entre le nombre de lits disponibles et le nombre d’étudiants désireux d’acquérir une chambre.
Pour des raisons d’équité dans l’attribution de ces résidences, le recteur a fait la suggestion aux différentes administrations concernées par la question, de songer à la délocalisation de l’emplacement actuel vers un nouveau site.
Kaissy Bekale
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