La situation de l’éducation dans notre pays semble de plus en plus plonger dans une forme de coma artificiel qui se veut pourtant facile à traiter si tous les acteurs du secteur éducatif décident de s’engager sérieusement dans un dynamisme nouveau, une école qui réponde de façon efficiente, non seulement aux aspirations des apprenants mais aussi aux besoins des enseignants. Les bons résultats académiques ne peuvent donc suffire pour faire de l’ombre à l’arbre qui cache la forêt.
Entre grèves à répétition des enseignants et le besoin d’apporter des innovations à notre système éducatif, de renforcer les capacités d’accueil et moderniser les structures existantes, la nomination de Camélia Ntoutoume-Leclerq intervient pour la majorité des parents d’élèves et des enseignants, comme la volonté manifeste du Chef de l’État Ali BONGO ONDIMBA de redonner un nouveau souffle à l’éducation dans notre pays.
Des ambitions professionnelles toutes tracées:
Dès 2009, elle est la première femme africaine élue présidente de la Confédération des Associations Françaises et Étrangères des Anciens élèves de l’ENA. Elle sera encore élue le 29 juin 2019, à la tête de cette présidente Confédération internationale avec 56% des voix, au Tchad. Diplômée de la prestigieuse École Nationale d’Administration de Strasbourg (France), promotion Émile Zola, et de l’École des Hautes Études en Sciences de l’Information et de la Communication (CELSA), Camélia Ntoutoume-Leclercq fut conseiller chef au Département communication auprès du Secrétariat général du gouvernement et à la Primature. Et avant sa nomination au sein du gouvernement en tant que ministre déléguée à l’éducation nationale en juillet 2020, elle était conseiller spécial du Chef de l’État Ali BONGO ONDIMBA.
Un engagement véritable à soutenir et accompagner la Formation dans notre pays:
L’engagement dans la promotion de la culture de l’excellence au sein de notre système éducatif est une donnée importante pour la nouvelle ministre de l’éducation nationale. C’est donc dans ce cadre par exemple, qu’elle a pu offrir aux meilleurs bacheliers de Ntoum de l’année dernière, un abonnement de un an à la SING, mais aussi qu’elle accompagne en tant que responsable du Club de la Jeune femme digitale (JFD) Gabon, l’ensemble des filles et femmes gabonaises qui souhaitent participer au développement numérique de notre pays.
Grâce à ce projet d’ailleurs, le Gabon a été couronné récemment avec le prix Margaret de meilleure entrepreneure digitale dans la catégorie Afrique et la place de Vice champion d’Afrique dans la catégorie junior. Ce qui vient donné raison aux autorités qui n’ont cesse de promouvoir l’accès à l’éducation pour tous.
En bonne communicante, l’une des principales actions fortes attendue de la part de Camelia Ntoutoume-Leclerq, sera l’instauration d’un dialogue permanent et franc avec tous les partenaires sociaux. Car l’éducation nationale est ”une cocotte minute” qu’il faudra manier avec la plus grande dextérité.
Herton-Sena OMOUNGOU
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