La sélection nationale du Gabon s’est inclinée ce samedi 23 mars à Accra contre son homologue du Ghana (0-4) lors du match aller comptant pour le deuxième tour des éliminatoires de la CAN U23. Une défaite qui oblige les gabonais à renverser la vapeur lors du match retour le mardi 26 mars à Libreville, au risque de devoir quitter la compétition plus tôt que prévu. L’on s’attend désormais à un sursaut d’orgueil de la sélection nationale du Gabon mardi prochain, sèchement battue par son homologue ghanéen à Accra lors de la manche aller comptant pour les éliminatoires de la prochaine Coupe d’Afriques des nations U-23. Arrivée avec un plein de confiance et un moral à bloc au Ghana vendredi en fin de matinée en provenance du Togo voisin, l’équipe de Claude Mbourounot n’avait pas pour autant balayé ses incertitudes nées d’une préparation infructueuse, marquée par un bilan tout sauf rassurant (1 défaite, 2 nuls) au moment d’aller défier sur les installations de l’Accra sports stadium, son homologue du Ghana. C’est peut-être dur à l’admettre mais les joueurs gabonais ont mérité la défaite. Très fébriles et désorganisés, les joueurs gabonais n’ont vraiment jamais su entrer dans une rencontre largement dominée par les locaux en dépit d’une première période quelque peu disputée, informe l’AGP. Poussés par un public largement acquis à leur cause et un contexte particulièrement favorable après leur mise en jambes contre le Togo au tour précédent (1-0, 5-1), les jeunes ghanéens ont été souverains sur leur terre. Bien aidés il faut le dire par un léger avantage morphologique, de quoi réellement s’interroger sur l’âge réel de certains joueurs. Néanmoins, faudra également préciser que les joueurs de Claude Mbourounot ont donné la chicotte à leurs homologues ghanéens pour se faire chicoter, parce que manquant cruellement d’atouts susceptibles d’équilibrer la donne, et pressés comme du citron à la récupération par des ghanéens très athlétiques et physiques. Tout ou presque a manqué à cette équipe, avec comme symbole de cet échec, le défenseur central, Bilong Moudouma, lequel a multiplié les pertes de balles et autres bourdes monumentales. N’y eut été la vigilance du portier Apaya Ngoungne, l’addition aurait été bien lourde (19e, 24e). De quoi s’interroger sur le niveau des joueurs retenus mais aussi les critères de sélection. RAMA]]>
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