Les pêcheurs gabonais exerçant au Centre d’appui à la pêche artisanale de Libreville sont récemment montés au créneau pour dénoncer des abus dont ils seraient victimes de la part de l’Agence Nationale des Parcs Nationaux ( ANPN). En effet, ils accusent la Direction technique de ladite agence d’user de différents stratagèmes chaque année pour les empêcher d’exercer pleinement leur profession.
Selon l’un des pêcheurs gabonais exerçant au CAPAL, «Ce mouvement d’humeur que vous observez est dû au fait que 15 de nos embarcations ont été araisonnées par la Direction technique de l’ANPN. Selon elles, nos embarcations sont entrées en zone interdite de pêche. La loi des parcs dispose que tout accès en zone est interdit sauf autorisation spéciale. Et l’autorisation spéciale nous l’avons depuis bientôt 5 ans. Nous avons d’ailleurs un accord de principe avec l’ANPN. Dans cet accord, nous devons également donner par mois, 40 kgs de poissons par embarcation. Nous devons également être munis de nos autorisations de pêche », a-t-il déclaré.
Ces pêcheurs gabonais fustigent le fait que malgré cet accord de principe, l’ANPN se mette à exiger le paiement d’amendes pour restituer les matériels des pêcheurs. Mais fait curieux, aucun reçu ne leur est délivré de la part de la Direction technique de l’ANPN. Ces derniers dénoncent également le silence du secrétariat exécutif de l’ANPN. Pourquoi ne pas laisser la Direction Générale des pêches gérer justement les contentieux qui se poseraient à ce niveau ?
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