Convoqué par le président en exercice de la Communauté économique des états de l’Afrique centrale (CEEAC), Ali Bongo Ondimba, le sommet extraordinaire des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEEAC qui se tient actuellement à Libreville, aura entre autres pour objectif d’adapter à l’environnement, les réformes ordonnée lors de la conférence de N’Djamena le 25 mai 2015 dernier et de permettre une nouvelle dynamique de l’intégration en Afrique centrale.
Lors de la conférence de N’Djamena du 25 mai 2015, il avait été approuvé la proposition par le Secrétaire général du CEEAC, d’initier une réforme profonde de ladite institution. A cette occasion, il avait été décidé de confier le pilotage de cet important dossier au président de la République, Chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba.
Le but poursuivi par ladite réforme, est d’améliorer l’efficacité et l’efficience de la CEEAC dans l’objectif de réaliser un saut qualitatif majeur dans la gouvernance de l’organisation en vue d’en faire une Communauté économique régionale viable et forte. Une communauté dotée d’un Exécutif à l’architecture rénovée.
Cette réforme vise également à contribuer à accélérer le processus de la rationalisation des communautés économiques régionales en Afrique centrale. Notamment, la CEEAC, la CEMAC et la CIRGL, en lien avec la volonté des Chefs d’Etat et de Gouvernement et la CEEAC matérialisée par le lancement du processus de rationalisation.
Il s’agira donc pour les initiateurs du projet, d’intégrer dans un cadre juridique et institutionnel unique et harmonisé, toutes les composantes du processus de l’intégration régionale au sein de la CEEAC. A savoir, l’intégration économique et commerciale. Politique, stabilité, sociale, paix et sécurité.
Rappelons que la CEEAC a été créée en octobre 1983 à Libreville. La création de la CEAAC selon l’article 4 du chapitre 2 de son traité, aurait obéi à une volonté d’assurer la promotion et le renforcement d’une coopération harmonieuse et d’un développement dynamique de ses états membres qui sont actuellement à près de onze (11) dont : l’Angola, le Burundi, le Cameroun, la Centrafrique, le Congo, le Gabon, la Guinée Equatoriale, la République Démocratique du Congo, le Rwanda, Sao Tomé et Principé et le Tchad.
FGM
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