À l’initiative du président gabonais Ali Bongo Ondimba dont le pays assume la présidence en exercice de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement, le XXIIIème Sommet ordinaire de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) s’est tenu à Libreville, ce Samedi 1er juillet.
La présence dans la capitale gabonaise de plusieurs chefs d’État et de gouvernement de la Sous-région ainsi que celles de représentants des organisations internationales sont le témoin d’une volonté commune de renforcer davantage les liens de fraternité, de solidarité et de coopération qui unissent les peuples et les États de la région d’Afrique centrale. Dont l’objectif est de parvenir à une meilleure intégration de leur espace communautaire.Il s’agissait également pour les États membres de faire le point sur le fonctionnement de la communauté ; de relancer les défis ; de consolider la dynamique de l’intégration de la région depuis sa réforme institutionnelle.
Trois ans après avoir conduit le Comité de Pilotage de la dite Réforme, le Gabon s’est vu honoré de conduire la destinée de la CEEAC, s’est félicité le président gabonais. Qui a réaffirmé son engagement à la poursuite de cette constante volonté dans la mise en œuvre de cette réforme et réalisé la feuille de route qu’il a annoncé lors du dernier Sommet de Kinshasa (RDC).Une matérialisation de la réforme qui n’est pas encore à la hauteur des attentes, a précisé le président Ali Bongo Ondimba.Ces priorités s’articulent autour de quatre grands piliers : Le financement de la Communauté ; La sécurité maritime à travers la mise en œuvre de l’architecture de Yaoundé ; La gestion de l’environnement et la valorisation de la forêt ; Les jeunes et les femmes, dont la première Conférence des Ministres en charge du genre et de la promotion de la femme de la CEEAC s’est tenue à Libreville du 25 au 27 mai derniers.
Dans un contexte de crise et de tension multiformes à travers le monde, les efforts des leaders de la CEEAC mis en œuvre par leurs gouvernements respectifs ont atténué ces effets néfastes en rendant les économies de la Sous-région plus résilientes à ces crises.Le Sommet ordinaire de Libreville a également été placé sous le sceau du succès au regard de l’examen et de la validation de plusieurs dossiers soumis à son attention.
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