La prison centrale de Libreville, a abrité ce lundi 10 décembre, les manifestations relatives à la célébration officielle de la journée mondiale des droits de l’homme, sous le thème « La Prison et le Droit au développement au Gabon ». C’est en présence du ministre d’Etat , ministre de la Justice et des droits Humains, garde des sceaux , Edgard Anicet Mboumbou Miyakou, et du Coordonnateur Résident du Système des Nations unies et représentant Résident du PNUD au Gabon, Spehen Jackson, que le commandant en chef de la sécurité pénitentiaire, Olivier Moulengui Mfondo , a ouvert la cérémonie par un mot de bienvenue des officiels au sein de la prison centrale. « La date du 10 décembre 2018 est la date retenue pour la commémoration de cette édition. Cet événement témoigne une fois de plus de l’engagement du gouvernement à poursuivre inlassablement la volonté du Président de la République, Chef de l’Etat, son excellence Ali Bongo Ondimba, qui dès son accession à la magistrature suprême, a inscrit dans son programme, une politique générale de prise en compte des questions en rapport à la protection des Droits de l’Homme, mais également d’en assurer leur plein respect », à déclaré Olivier Moulengui Mfondo. Les autorités gabonaises ont tenu à marquer la volonté du gouvernement gabonais et de ses partenaires à voir aboutir l’ensemble des projets en lien avec le respect de la dignité humaine en milieu carcéral à travers la promotion du droit à la santé. De nombreuses activités ont été organisées à la prison centrale de Libreville, afin de joindre l’acte à la parole. Parmi ces activités, on peut citer entre autres le dépistage au VIH et au diabète, des tests de tension artérielle et de tuberculose. Et pour finir, un atelier de renforcement des capacités du personnel de la sécurité pénitentiaire sur le droit à l’intégrité physique et moral des détenus, qui ont droit également aux activités sportives et récréatives. Par ailleurs selon Edgard Anicet Mboumbou Miyakou, ministre de la justice : « Il est important que la main d’œuvre pénale s’implique significativement dans la production des bien et services .A ce sujet, je note d’ailleurs, pour les féliciter que les directeurs de certaines prisons ont déjà procédé au lancement des activités d’agriculture, d’élevage et de production de matériaux de construction. » Ceci témoigne certainement de l’engagement de l’Etat à offrir une perspective d’avenir aux femmes et hommes détenus. La déclaration universelle des droits de l’Homme en son article premier, stipule : « Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits .Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité ». TAPOYO]]>
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