Conçu dans l’optique d’amener les pays membres de la CEMAC à sortir ensemble, du groupe des pays pauvres, pour rejoindre celui des pays à économie émergente à l’horizon 2025, le PER peine à être mis en exécution.
Cet ambitieux projet qui devait atteindre sa maturation d’ici 2025 et qui devait faire de la zone CEMAC une zone économique plus attrayante, émergente, sécurisée, et où règne la bonne gouvernance subi aujourd’hui les affres de la conjoncture économique dominée par un cout faible du baril de pétrole sur lequel repose les économies de cette zone.
Pour permettre l’atteinte des objectifs initiaux prévus par le PER, les experts recommandent aux gouvernements des pays de cette zone de se focaliser sur les piliers de croissance à savoir ; l’énergie, l’agro-industrie, l’économie forestière, l’élevage, les mines et la métallurgie et surtout sur l’industrialisation de leur tissu économique.
Pour rappel, le programme dans son exécution comporte plusieurs orientations stratégiques.
A savoir, 5 axes, 12 objectifs stratégiques, 27 programmes et 107 projets. Cependant il traine à être mis en exécution et à ce jours, seulement un taux global d’exécution de 20% est constaté.
Ainsi, pour sa réalisation, le FMI semble disposé à accompagner la Cemac mais à condition d’avoir une feuille de route précise et claire sur l’ensemble des besoins régionaux.
Aubin.
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