Ce qui devrait être effective sur le terrain ne l’est finalement que sur des papiers qui font pourtant office d’entente entre les pays de la CEMAC. En effet, la libre circulation des personnes et des biens semble n’être qu’une utopie pour beaucoup de ressortissants des pays de l’espace CEMAC. Une situation qui met beaucoup en mal la promotion et le développement les échanges commerciaux entre différents pays.
C’est en tout ce que ressent également l’opérateur économique Olam Palm et Olam Rubber Gabon dont le DG s’est récemment plaint auprès de Marie Paulette Parfaite Amouyeme Ollame épse Divassa, ministre du Commerce du Gabon. Pourtant six États membres (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad) ont d’un commun accord paraphé des conventions qui faciliteraient la libre circulation en zone CEMAC. Christophe Eyi, directeur général d’Olam Palm et Olam Rubber Gabon, récemment reçu par le Ministre du Commerce, s’est plaint des difficultés traversées par son groupe pour accéder au marché Camerounais, notamment au niveau de la frontière.
Il a notamment indiqué ne pas comprendre pourquoi ses produits seraient taxés au même titre que ceux en provenance d’un pays non membre de la Cemac. D’où il a profité de cette rencontre afin d’attirer l’attention du membre du gouvernement de Transition afin qu’elle en fasse état au niveau l’institution sous régionale.
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