Les autorités gabonaises devaient annoncer d’ici quelques semaines une liste d’entités, afin de rationaliser les dépenses non prioritaires de l’État. C’est que relève le rapport publié ce mois d’août sur l’économie gabonaise, le Fonds monétaire international (FMI).
Cette disposition s’appuie sur le poids trop lourd des charges de certaines de ces entités qui pèsent encore trop lourd. Par exemple, au 30 septembre 2020, l’État a octroyé des subventions de l’ordre de 95,3 milliards de FCFA aux entreprises et autres entités publiques, selon le rapport d’exécution budgétaire du troisième trimestre 2020.
« La rationalisation des entités publiques permettra également de renforcer la prestation de services et de réduire les transferts à moyen terme. Après analyse de leur situation financière, un groupe de travail devrait remettre d’ici fin septembre 2021 une première liste d’entités publiques à fermer et recommander des mesures d’amélioration de la gouvernance et de la gestion financière (…) pour celles à conserver sous la propriété de l’État ». La publication de cette liste et la rationalisation de bon nombre de ces entités aideront l’État à atteindre son objectif de maintenir la masse salariale à un niveau moyen.
Dans son rapport, le FMI s’est gardé de dévoiler les entités publiques concernées. Mais, dans un précédent rapport publié en 2017, l’institution financière notait déjà que, depuis 2016, une annexe à la loi de finances présente une liste de 110 opérateurs bénéficiant de transferts du budget de l’Etat. Nous pouvons donc entrevoir qu’il s’agit des entités qui interviennent dans des domaines comme la protection sociale, les transports, la communication ou bien l’industrie et les mines.
La rapport ajoute que « Cette liste intègre des structures qui ne disposent pas de la personnalité juridique et constituent en réalité des services rattachés à l’administration centrale ».
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