Depuis sa nomination en janvier 2019, Noureddin Bongo Valentin aura passé au total 21 mois à la tête de la Coordination Générale des Affaires Présidentielles (CGAP). Quel bilan, sur le plan des infrastructures, peut-on établir à ce jour ? La réponse à cette question se trouve dans sa « lettre ouverte » écrite, à la très haute attention du Président de la République, à l’occasion de sa mise à disposition à son administration d’origine. Au cours de ces 21 derniers mois, certains projets prioritaires ont connu une accélération sans pareil, sous son impulsion, en tant que CGAP.
Dans ce cadre, on peut mettre la réhabilitation de la route nationale n°1 qui connectera Libreville à l’intérieur du pays et dont les travaux ont finalement démarré en août 2020 après un retard considérable. Dans sa lettre au Président de la République affirme que « désormais, toutes les conditions (…) réunies pour que ce chantier majeur de votre mandat soit réalisé avant l’échéance de mi 2023 ». Dans le même sens, on peut ajouter les travaux de réhabilitation de certaines voiries de Libreville, Port-Gentil, Moanda. Des travaux de réhabilitation qui ont eu pour particularité, dans leur exécution, qu’ils ont été suivi par des missions de contrôle, qui ont obligé les entreprises adjudicatrices à respecter les cahiers de charge ainsi que les délais.
On pourrait aussi ajouter dans ce bilan, les travaux de construction, de réhabilitation, d’achèvement de certaines infrastructures scolaires. Avant quoi se soit en cette matière, notons, la construction et l’ouverture en cours des centres de formation professionnelle de Nkok, Franceville et Port-Gentil pour former les jeunes gabonais conformément aux besoins du marché de l’emploi. Aussi, avant d’ajouter la construction de plusieurs passerelles à bord des établissements scolaires, il faut relever le fait que Libreville et Port-Gentil aient pu bénéficier de 5 établissements disposant de 89 salles de classes livrés. Les travaux de construction de cinq autres établissements sont en cours et pourront être livrés en novembre 2021. Une situation qui permettra de désengorger les lycées et collèges dans la capitale et dans certaines grandes agglomérations.
Des infrastructures routières et scolaires qui suivent un niveau d’investissements privés inédit, dans la même période. Un niveau d’investissements qui se traduit de nos jours par l’accélération du rythme d’installations d’usines dans la zone industrielle de Nkok, qui compte de nos jours 85 usines actives et 15 autres qui sont en phase d’investissement. Elles devraient entrer en production avant le premier trimestre 2022.
Le domaine de l’énergie n’a pas été en reste dans le bilan de Noureddin Bongo Valentin à la tête de la CGAP. Dans ce domaine, l’ancien CGAP a d’abord voulu préciser que : « L’ensemble de ces projets étaient réalisés auparavant via l’endettement de l’État. Ils le sont désormais grâce à des investissements privés et à la dette supportée par les projets eux-mêmes. Ces évolutions profondes contribuent non seulement à l’amélioration de la compétitivité du pays mais également à l’assainissement des finances publiques et à la soutenabilité de la dette ». Le regain d’investissements généralisé a touché l’énergie, avec un nouveau financement en vue pour la construction du barrage hydroélectrique de Kinguele aval, qui va bénéficier d’un financement du fonds d’investissement français Méridiam d’un montant de 117 milliards de FCFA.
L’accélération des investissements publics, les 21 derniers mois, a eu un impact certain sur les nouveaux emplois. En rappel, l’objectif du Gabon étant d’insérer professionnellement 60 000 jeunes à raison de 20 000 par an entre 2021 et 2023, apprend-t-on de la plume du confrère Le Nouveau Gabon.
Le bilan infrastructurel de Noureddin Bongo Valentin est lourd. Il aura des impacts incalculables dans la vie sociale des gabonais et dans l’employabilité des jeunes.
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