Tandis que les joueuses de son club ont encore du mal à satisfaire aux attentes des supporters , ne comptabilisant que 2 points sur 6 possibles ( 2 matches, 2 nuls), Freddhy Koula, le président de l’ Atlético Akanda vient d’exprimer son mécontentement dans un post visant la ligue en charge de l’organisation du championnat amateur D1 féminin.
En effet, Freddhy Koula indique que, “Vérification faite, le Gabon est donc le seul pays africain où l’on autorise 7 étrangères à dans l’effectif d’un club de D1 amateur. 5 titulaires de nationalités étrangères autorisées. Ceci a été entériné par la nouvelle Ligue, sous la pression de quelques clubs. Sans que la fédération et la DTN, qui sont les garants de notre football, n’aient contesté cette « autodestruction », « automutilation » sportive”.
Pour le président de l’ Atlético Akanda, la mise en place de championnat répond à la nécessité de doter nos équipes nationales féminines de footballeuses talentueuses et capables d’insulfer un souffle nouveau dans le football féminin gabonais. Une volonté des plus hautes autorités en tête desquelles le Chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba. Il poursuit en indiquant que, “Pour un championnat financé par l’État, qui doit promouvoir les jeunes gabonaises, c’est une hérésie, une honte absolue. On attend la réaction du Ministère des Sports, et de la Direction Générale des Sports car, ceci va à l’encontre des intérêts de notre.Oú la Fédération ira-t-elle trouver les joueuses pour les sélections féminines ? Bref. Chacun ses priorité. Le pays passe visiblement après les intérêts personnels”.
Il martèle sa position en déclarant, “En tant que président de club, je m’y suis opposé, et je m’y opposerai encore. Même si ça semble inaudible”.
Herton-séna Omoungou
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