Suite au malaise et à l’hospitalisation d’Ali Bongo, les ténors de l’opposition souhaitaient prendre leur revanche sur la présidentielle de 2016 et les législatives des 6 et 27 octobre. Ils rêvaient de mettre le régime en place à genoux et parlaient de cohabitation. Au moment où les derniers résultats sur l’état de santé du président parviennent aux Gabonais, les opposants se perçoivent bien que le peuple ne les suivra pas. En cette fin d’année, on ne peut s’empêcher de repenser à l’adresse à la nation du président de la République Ali Bongo à l’occasion du nouvel an 2018, qui avait fait couler beaucoup d’encre. En effet, les leaders de l’opposition de mauvaise foi, avait préféré pervertir ces propos pour se focaliser sur l’accessoire. Le but de cette manœuvre peut être résumé en une dualité : détourner les Gabonais de l’essentiel et saper la volonté affichée par le président de la République de renforcer la démocratie et l’Etat de droit. Pourtant, malgré leur déplaisir, le bilan des mesures prioritaires est appréciable et palpable. Sur les mesures prioritaires, la première à avoir été mise en place c’est la gratuité des accouchements dès le mois d’Avril 2018. On décompte ainsi près de 18 000 femmes qui ont déjà bénéficié de cette mesure à travers le Gabon. Deuxièmement, la rénovation de près de 500 salles de classes, la fabrication et à l’affectation de 100 000 table-bancs à travers les différents établissements du pays. Le but principal était de renouveler le stock devenu vétuste dans les écoles et équiper celles qui n’en avaient plus. Par la suite, 3000 lampadaires solaires ont été installés dans plusieurs localités du pays (Cap Esterias, Lalala Dakar, Agondjé, Moanda, Makokou etc…) Lorsque le Gabon inaugure deux écoles (Owendo et Bikélé) et réceptionne les 4 premières cliniques mobiles pour offrir des soins et consultations de qualité à la population résidente à des centaines de kilomètres des centres de santé, l’opposition se rue sur les réseaux sociaux, qualifie le régime en place d’incompétent et de faussaire. Lorsque le Fonds d’initiative départementale, outil servant à accélérer le développement de nos provinces par la décentralisation, est lancé à Franceville et compte aujourd’hui 853 projets reçus dans tout le pays, dont 333 sont éligibles et 70 à reformuler, les opposants sèment le doute sur la fiabilité des sources. Là encore, après un mois d’hospitalisation du Chef de l’État, la piètre dissidence veut distraire les Gabonais. En proie aux divisions et coupée de la population, les leaders de l’opposition se cherchent un nouveau souffle face à un régime vigilant qu’elle n’est jamais parvenue à inquiéter. Même quand les leaders de l’opposition, crient à la vacance du pouvoir, tentent de dénaturer la décision de la Cour Constitutionnelle et appellent à une « manifestation historique », c’est une centaine de Gabonais qui se déplacent. C’est la preuve irréfutable qui démontre l’obsolescence du combat politique de Ping, qui pour de nombreux compatriotes aurait mieux fait de continuer à se terrer en gardant le silence. À ce propos, Phernel un militant du PDG, a déclaré sur Africa n°1 : « Les Gabonais vaquent à leurs occupations quotidiennes et vont travailler pendant que les leaders de cette opposition se la coule douce chez eux. Plus loin, il explique le principe de la vacance du pouvoir, « Il n’y a pas de vacances du pouvoir au Gabon. Que les gabonais et les auditeurs sachent une bonne fois pour toute que la vacance concerne une fonction, l’empêchement irrévocable d’une personne ; la vacance est le fait qu’une fonction reste sans titulaire, l’empêchement est la situation d’un homme titulaire d’une fonction qui ne peut la remplir. Cet empêchement peut être temporaire ou définitif ; s’il est définitif, il entraîne la vacance. Mais malheureusement pour les adaptes de vacances du pouvoir, Ali Bongo Ondimba est toujours titulaire de sa fonction présidentielle et il est bel et bien entrain de la remplir. Pour preuve, pour s’enquérir des dossiers prioritaires, il vient de convoquer son cabinet au Maroc où il poursuit sa convalescence ». Dès lors, on se demande pourquoi l’opposition ne cesse de « mentir » aux Gabonais, alors que le président se porte mieux ? Et malgré le décaissement des dizaines de millions à Libreville et dans la diaspora, l’impopularité de ses appels au chaos dans tout le pays se fait toujours ressentir. Cependant, le CNR persiste dans sa lancée. Il ne parvient même plus à mobiliser ses partisans. L’opposition gabonaise est assurément aux abois. Il va s’en dire que Jean Ping est désormais le seul acteur dans son film. Tous ces grands soutiens l’ont tourné le dos, Guy Nzouba Ndama, Pierre Claver Maganga Moussavou, Jean De Dieu Moukagni, les déchus tristement célèbres des législatives Jean Gaspard Ntoutoume Ayi et Alexandre Barro Chambrier. Pour Marck, un militant de l’UN : « L’époque de la rébellion totale contre les régimes est révolue. Les printemps arabes ont prouvé qu’elles ne menaient pas obligatoirement à la démocratie et les gabonais veulent garder cette paix chère à notre pays ». La dissidence paraît donc très fragmentée et dépourvue de propositions, pour intervenir dans le débat public concernant l’amélioration des conditions de vie des compatriotes. Les militants de cette coalition ont d’ailleurs des avis très divers sur les accomplissements de la révolution souhaitée cette opposition, mais presque tous se disent amèrement déçus. Selon eux, il n’y a aucune figure d’envergure dans l’opposition pour leurs donner l’envie d’être actifs. De plus, l’irruption sur la scène politique de nouveaux profils dits « indépendants» jusqu’ici hors du système partisan, mais réellement soucieux des problèmes des gabonais, gêne leur discours. Face à la mauvaise foi des détracteurs du développement du Gabon, qui peinent à masquer leur désarroi devant le succès des mesures prioritaires et la grandeur du non renoncement du chef de l’Etat, une seule attitude incombe désormais aux Gabonais responsables et dirigeants du pays : le travail dans l’indifférence… C’est là l’essentiel, tout le reste n’est qu’accessoire !!! Par Zeus pour Focus News Gabon]]>
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