Les Forces de police nationale avaient décidé de prendre des mesures “fermes” pour endiguer le phénomène de stationnement anarchique des véhicules sur les trottoirs, avait-t-on appris il y a un mois d’un communiqué. Un mois après, un relâchement est clairement observé dans les rues de la capitale gabonaise. On retrouve à nouveau des stationnements aux endroits non appropriés. Où en est-on avec l’application cette mesure? Phénomène d’une grande incivilité, le stationnement anarchique des véhicules sur la voie publique, sans respect de la distance de sécurité, cause de grands désagréments aux usagers de la route. Le trafic se trouve généralement paralysé. Le gouvernement semble impuissant face à ce mal, à l’origine des fois des accidents de circulation, mais surtout des embouteillages. Annoncée par voie de communiqué, la mesure interdisant le stationnement anarchique des véhicules, comme on peut le constater n’a été appliquée que pendant 72 heures environ. Puis après rien. Les Librevillois se plaignent : « Ce comportement est intolérable car, il cause d’énormes désagréments aux conducteurs et paralyse le trafic routier. Le code de la route interdit aux conducteurs de stationner leurs véhicules au niveau des passages piétons, sur les trottoirs, près des virages et des ronds-points, à l’entrée et à la sortie des garages privés. Les policiers sont présents dans les rues pour les contrôles tous les jours, mais ne font rien pour faire respecter les bons usages en matière de stationnement », a souligné un piéton, visiblement agacé par ce phénomène. Au regard de nombreux désagréments causés par les stationnements non règlementaires, il est primordial que les autorités compétentes appliquent de façon régulière et rigoureuse l’opération de pose de sabots, que redoutent de nombreux automobilistes indélicats. Mais de manière concomitante, le gouvernement devrait penser à la construction des espaces publics de stationnement quasi-inexistants dans la capitale Libreville. MENGUE ]]>
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