Dans les rues de la capitale gabonaise, les zones de chargements des véhicules de transport communément appelés ”Clandos” rivalisent de clients et de tarifs actuellement. À tel point que désormais on ignore qui fait taxi et qui fait clando. La plupart des clandos ayant décidé d’exercer au-delà même de leur zone d’intervention.
Mais ce qui fait le plus jaser actuellement, au-delà des tarifs de transport, c’est le piteux état dans lequel se trouvent nombreux véhicules clandos. En effet, une fois à bord, le client se sent plus en danger qu’en sécurité. Ces véhicules désuets mais pourtant toujours en circulation malgré les nombreux contrôles qui existent à Libreville, sont comme devenus des ”tombeaux ouverts”.
Ce sont des barres de fer au niveau des portières, totalement démontées, des sièges complètement déchirés ; rétroviseurs et pare-brise cassés; et quand il pleut, vous vous retrouvez tout trempé. Une véritable pénitence. Ces épaves confirment bien l’adage selon lequel ”ce n’est pas l’accident qui tue mais la voiture”.
Activité génératrice de revenus, pourtant l’on se demande pourquoi les propriétaires de ces véhicules ne font pas les travaux pour assurer un minimum de confort aux clients.
Les populations préoccupées aujourd’hui, se disent ”on va encore faire comment”.
Herton-séna OMOUNGOU
Commentaires