Depuis quelques jours les employés de l’entreprise Clean Africa observent un mouvement de grève qui plonge le Grand Libreville dans un état d’insalubrité sans pareil. En effet, entre les poubelles, les odeurs et les mouches, les habitants de la capitale gabonaise ne savent plus à quel saint se vouer. Mais c’est un mouvement qui aurait semble-t-il été mal pris du côté de la direction générale de l’entreprise.
Selon notre confrère de Gabon Actu, ils seraient 8 employés de Clean Africa, considérés comme les leaders du mouvement de grève, qui seraient depuis vendredi dernier gardés en vue au commissariat de Sogatol situé dans le 5ème arrondissement de Libreville. Extrait de la dénonciation d’un employé parvenu à notre confrère :
« Vendredi ils ont appelé la DSP (unité de police) qui est arrivée. La DSP en arrivant, ils ont vu qu’on était juste assis, ils nous brutalisé. On était seulement là assis, personne n’est allée travailler. On a un collègue qui est au niveau de la direction générale, il est superviseur. C’est lui qui va inventer des situations sur nous, soit disant : nous avons cassé nos camions, quelque chose que nous n’avons pas fait, nous avons barré la route, quelque chose que nous n’avons pas fait et que nous avons cassé la voiture d’un particulier, quelque chose que nous n’avons pas fait. C’est plutôt lui-même, le monsieur, il s’appelle Youssouf qui a appelé la DSP. C’est lui-même qui a cassé la vitrine de la voiture d’un particulier. Il a appelé la DSP, la DSP n’a pas cherché à comprendre, ils ont ramassé nos collègues ».
Depuis le 2 novembre, les agents de l’entreprise Clean Africa protestent contre les conditions de travail qu’ils jugent inappropriées par rapport à leurs missions. Ils réclament notamment une meilleure prise en charge sociale et sanitaire.
Commentaires