Le vendredi 21 juin 2019 au siège de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (Cnamgs) par le biais de son Directeur Générale, Renaud Allogho Akoué a paraphé une convention de prise en charge des malades atteints d’insuffisances rénales avec le Directeur Générale de la Polyclinique El Rapha. Ce nouveau partenariat cadre avec la vision quinquennale que s’est assignée la Cnamgs afin de mettre en place un système d’amélioration pour les économiquement faibles.
Le Président de la République, Ali Bongo Ondimba avait instruit la direction de la Cnamgs depuis plus d’un an de mettre en place un système d’amélioration pour que les populations soient prises en charge. C’est dans cet élan que la direction de la Cnamgs a entrepris des démarches pouvant mettre en pratique cette volonté des plus hautes autorités. Le responsable de la Polyclinique, El Rapha, a donné une suite favorable à la sollicitation de la Cnamgs qui a débouché à la signature d’une convention entre les deux entités.
« Il s’agit d’une convention qui aura pour objet la prise en charge des malades souffrant de problème de reins surtout sur le plan chronique. En effet, nous signons une convention parce que nous avons une unité d’hémodialyse de 3 postes, 3 générateurs avec un générateur de secours qui prendra en charge une dizaine de patient », confie Conrad Narcis Hazoume, Directeur Général de la Polyclinique El Rapha visiblement satisfait de la mise en place de ce partenariat.
En effet, ce dernier a ensuite tenu à préciser que cette opération concernait tout le monde, c’est-à-dire qu’elle va s’adresser à tous les secteurs d’activités tant du privé, publique que pour les gabonais économiquement faibles. «Tous les patients quelques soient leur statut social seront pris en charge dans le cadre de la convention», a-t-il rappelé à notre micro.
Dans son propos introductif le responsable de la Cnamgs accompagné de quelques membres de son cabinet, a tenu à saluer la promptitude avec laquelle la Polyclinique s’est empressée de les accompagner dans ce projet.« Pour cela, je salue le sens de la responsabilité, de l’éthique de la Polyclinique qui a accepté de recevoir des gabonais souffrant d’insuffisances rénales. Notamment, pour leur séance de dialyse aux coûts sur lesquels nous nous sommes mis d’accord ».
S’agissant des frais à débourser afin de pouvoir bénéficier de ses soins de santé, une somme à la portée de tous a été convenue. «Le coût que vous avez accepté est de 80000 FCFA, lorsque ailleurs les autres structures exigent pour l’instant 120000 FCFA. C’est une baisse importante de 30% du coût des hémodialyses. Aujourd’hui, ces examens représentent 5 milliards par an pour la Cnamgs. Et si tout le monde suivait votre exemple en terme de responsabilité se serait une économie de près d’un milliard cinq cent que le Gabon ferait dans le traitement de cette maladie», reconnait Renaud Allogho Akoué, directeur de la Cnamgs.
Le natif de la ville d’Oyem a tenu à féliciter et remercier ses hôtes pour avoir accepté de réduire consécutivement près 1/3 de la prise en charge. Cet accord cadre avec le Plan Aissa 2022 pour lequel ce dernier et son équipe s’est engagée pour les cinq prochaines années, car la réduction des frais de santé de qualité à moindre coût constitue aujourd’hui un véritable problème pour le gouvernement.
Mebang de Ndjokaye
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