Ce 9 Décembre, à l’instar des autres pays du monde, le Gabon célèbre la Journée Internationale de lutte contre la Corruption. Dans cette optique, la commission nationale de lutte contre la Corruption et l’enrichissement illicite dirigée par Nestor Mbou, a tenu à mettre un accent particulier sur cette journée au regard des pratiques peu orthodoxes qui minent l’administration aussi bien publique que privée Gabonaise.
Le lancement des travaux de la journée internationale de Lutte contre la Corruption a été effectué par le Premier Ministre Raymond Ndong Sima en présence des présidents des institutions, des directeurs généraux, des patrons d’entreprises,des diplomates, des représentants de l’Union Africaine et des organisations de la société civile. Placée sous le thème ” La lutte contre la Corruption et l’enrichissement illicite dans le Secteur des Transports “, cette journée rappelle la nécessité de tordre le cou à la corruption qui gangrène ledit secteur. Plusieurs panels animés par des experts nationaux et internationaux permettront de faire un état de lieu dans le secteur des transports.S’appuyant sur les Transports terrestres et maritimes, Raymond Ndong Sima a pointé du doigt une corruption maladive qui a un impact négatif sur le coût de vie au Gabon.
«Pourquoi faut-il s’attaquer à la corruption ? Parce qu’elle représente un coup négatif pour l’économie, les entreprises et la société Gabonaise dans son ensemble. Dans le secteur des Transports, les causes de la corruption sont multiples… À propos du transport terrestre, le droit de passage est institué de fait sans aucune facture. N’est-ce pas celà la corruption ?», a précisé Raymond Ndong Sima.Des propos qui corroborent avec ceux du Président de la CNLCEI Nestor Mbou. «La corruption engendre la corruption. Elle est source d’instabilité. Aucune marge ne doit être tolérée. Nous devons la combattre et lutter jusqu’à la fin de l’impunité. Le secteur des transports est confronté à de multiples maux et est à la croisée des chemins». Il a donc rappelé la nécessité de continuer à agir et renforcer les capacités des services engagés dans cette lutte.
«Pour l’intérêt du Gabon nous agissons tous les jours. Nous avons besoin de remédier aux causes de l’impunité dans la corruption. Il nous faut prendre des mesures fortes. C’est le moyen le plus efficace pour s’attaquer au problème».Notons que selon le rapport 2023 publié par Transparency International, le Gabon est la 136e nation la moins corrompue sur 180 pays. C’est dire que le pays doit sortir impérativement de ce mal qui est l’affaire de tous et à tous les niveaux.
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