Le vendredi 28 juin 2019 au siège de la Caisse nationale de sécurité sociale (Cnss), des centaines personnes ont battu le bitume afin de soutenir la Direction Générale quant à l’application de la loi en matière de prestations sociales qui stipule que le paiement des pensions retraites est trimestriel et non mensuelle.
En effet, dans la tourmente depuis bientôt trois mois, faute au retour à la trimestrialisation du paiement des pensions retraites, Nicole Asselé est victime d’une cabale qui ne dit son nom. Si plusieurs mécontents manifestent pour obtenir son départ à la tête de la CNSS d’autres ont opté pour une marche de soutien qui fait office de réponse à l’endroit des détracteurs qui accule la dame de fer.
« Le présent mouvement que vous avez pu observer est d’abord citoyen, ce sont des gabonais qui se sont levés pour dire stop à la manipulation. Force reste à la loi pour l’application de la trimestriamisarion du paiement des pensions retraites », nous confie une cadre de la Cnss sous couvert d’anonymat.
Nul n’est censé ignorer la loi…
La loi en matière de prestations sociales d’après l’article 100 est claire, le paiement des pensions retraites en territoire gabonais se fait tous les trois mois. Cette décision de revenir à l’esprit des textes est inévitable pour la survie de l’institution, car « si on continue de payer les pensions mensuellement c’est banqueroute pour la Cnss ».
Alors que le paiement des pensions retraites centralise le débat depuis le début de la crise, cette dernière a tenu à rappeler que la Cnss ne limite pas ses services uniquement à ça. A cet effet, d’autres opérations sont apportées aux usagers notamment les allocations familiales, les pensions d’invalidités, les allocations pour les conjoints décédés et l’aide sociale.
Quelques ébauches de solutions
La situation de la Cnss est sensible car aujourd’hui se sont les versements par trimestre de certaines compagnies qui permettent de payer actuellement les assurés. Et pour que les choses puissent changer, il faut que la loi actuelle soit modifiée et que lesdites entreprises versent leurs cotisations non plus après trois mois mais plutôt chaque mois comme cela se faisait.
Centrer le débat uniquement sur Nicole Assélé c’est conduire en erreur l’opinion nationale qui est en droit de connaître la vérité sur l’état actuel de l’institution sociale. « Jusqu’à preuve du contraire le Gabon est un pays de droit et force reste à la loi », a-t-elle conclu.
Mebang de Ndjokaye
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