Entre ce qui devrait être fait et ce que les textes qui régissent la Caisse nationale de sécurité sociale (Cnss) stipulent, le Directeur Général, le Docteur Nicole Assélé, a clairement choisi son camp. En effet, celle-ci, a pris la décision d’appliquer les textes en vigueur en dépit des vents et marées qui se dresseront sur son chemin.
Depuis plusieurs mois, la direction de la Cnss est jetée en pâture par un groupuscule d’individus, d’anciens agents aujourd’hui retraités, et d’autres encore en fonction qui jugent inapproprié le retour au paiement trimestrielle des pensions retraites conforme aux dispositions de l’article 100 n° 6/75 du 25 novembre 1975 des prestations sociales, a indiqué dans un communiqué rendu public le vendredi 21 juin 2019 la formation politique l’Union nationale (Un).
《 Le code de prestations sociales dispose en son article 100 que le paiement des rentes est effectué trimestriellement》, a indiqué la Trésorière Générale de l’Un, Jeanine Taty Koumba, Poursuivant plus loin que《 toutefois, rien n’interdit la Direction Générale, dans le soucis d’une meilleure qualité à ses assurés, de modifier à la baisse cette période de trois mois, pour la ramener à un mois 》.
Il faut dire que la non application des textes en vigueur dans certaines administrations aujourd’hui, constitue un mal qu’il faut combattre avec la dernière énergie. Après une période de sensibilisation, elle doit tenir bon. Car les plus hautes autorités exigent des résultats et que ces derniers ne sauraient être atteints si les partisans du moindre effort soufflent sur les braises, comme ils le font actuellement avec le paiement trimestriel des pensions retraites.
L’application des textes existants est d’abord un devoir envers les travailleurs et les citoyens reconnus par l’Organisation internationale du travail (Oit). En effet, la Cnss ne fait que subir le laxisme ambiant des précédents responsables qui ont fait fi d’appliquer la loi. Devenant ainsi, une habitude ancrée chez les retraités jouissant de ce régime depuis 2014.
Si avant les différentes crises qu’a connu le Gabon, au temps des vaches grasses, les entreprises et l’État respectaient leurs engagements en versant leurs cotisations, et que l’on faisait fi des textes, aujourd’hui la situation économique catastrophée, l’a obligé à appliquer l’esprit des textes. Elle n’a rien inventé, et ceux qui s’agitent, le font sciemment dans le but de nuire à la responsable de la Cnss.
Mebang de Ndjokaye
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