Les représentants des organisations professionnelles des travailleurs du Gabon ont procédé récemment à la remise de leur mouture du nouveau Code de travail, aux responsables en charge de la Commission Santé, Éducation, Affaires sociales et Culturelles, de l’Assemblée nationale, en vue de son examen.
C’est le secrétaire général adjoint de l’Organisation nationale des employés du pétrole (Onep), Sylvain Mayabi, accompagné du secrétaire général de la Confédération syndicale gabonaise (Cosyga), Philippe Djoula, qui étaient porteurs dudit document.
Il s’agit, en d’autres termes, du rapport du travail mené par ces représentants des travailleurs, dans le sens des amendements qu’ils souhaitent voir les députés insérer éventuellement lors de l’examen par l’Assemblée nationale du nouveau Code de travail actuellement au niveau du gouvernement. “Une harmonisation qui permettrait de garder la stabilité des emplois existants, de créer de nouveaux emplois pour lutter contre le chômage et de maintenir les équilibres sociaux”, estiment les syndicalistes.
Selon le gouvernement, le nouveau texte prend en compte la crise économique actuelle qui complique la création de la richesse, avec 30 % des moins de 30 ans au chômage. Il propose également des pistes pour casser l’étau de “l’inadéquation formation emploi et promouvoir l’amélioration du climat des affaires”. Toute chose qu’ont du mal à croire les organisations des travailleurs.
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