La concertation nationale, qui devrait débuter en avril 2024, sera menée par le gouvernement de Raymond Ndong Sima. Cette première étape dans le chronogramme de la transition porte de grandes ambitions.Au Gabon, les bases du dialogue national inclusif promis par les militaires au pouvoir sont jetées. Des milliers de contributions sur diverses thématiques viennent d’être formulées par les citoyens. Il s’agit d’un ensemble de propositions devant servir d’éléments de discussions lors du grand rendez-vous de début avril 2024.
Ouverte en octobre dernier par le gouvernement de transition, la collecte des participations a récemment pris fin.L’analyse des différentes contributions en vue de l’élaboration d’un document de synthèse, celui-ci servira de base de travail aux participants à ces assises dont la présidence devrait donner a l’archevêque de Libreville, Mgr Patrick Iba-ba en avril prochain. Comme l’avait indiqué la ministre de la réforme des institutions, Murielle Minkoue Minsta lors de son passage sur les antennes de Gabon 24 en décembre dernier, le dialogue national inclusif ne devrait pas donner lieu a des jouets oratoires comme celle des années 1990.
Notons que la participation au dialogue national, Maintien de la stabilité et la cohésion nationale tout en participant à la mise en place des fondations d’une nouvelle ère politique, transition ordonnée et constructive afin que les intérêts de tous les citoyens soient pris en compte, dans l’optique de diagnostiquer les problèmes rencontrés par les gabonais et proposer des pistes de solutions.
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