Comme il fallait s’y attendre, la concertation politique initiée par le Chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba semble poser des problèmes aux acteurs politiques qui ont du mal à participer aux débats cohérents relatifs à l’édification de la nation.
En effet, après avoir annoncé son retrait de la concertation politique , Pierre Claver MAGANGA MOUSSAVOU a finalement été du rendez-vous hier matin. Mais, l’ancien vice-président de la République et président du PSD a de nouveau décidé de se retirer de la concertation politique initiée par Ali BONGO ONDIMBA. La véritable raison est le fait qu’il n’ait pas eu le poste très convoité du côté de l’opposition, co-président des assises qui se tiennent. Mais également selon une source proche du dossier, il aurait également demandé à être nommé “vice-président honoraire ” de la République Gabonaise. Le poste de co-président des assises est revenu à Davin Akure, qu’une frange de l’opposition gabonaise qualifie maintenant de soutien du Chef de l’Etat. Ce qui n’est pas vrai, pour ceux qui suivent l’actualité politique du pays et notamment les différentes sorties de l’homme.
Dans le même ordre d’idée, Alexandre Barro Chambrier a fait une déclaration, annonçant lui-aussi son retrait. Une fois de plus, il s’agit là également d’un intérêt particulier, à savoir celui lié au nombre de représentants. N’ayant pas obtenu le quotas qu’il souhaitait avoir, ABC comme certains autres acteurs ont décidé de faire du suivisme.
Le traitement particulier, c’est donc à cela que certains acteurs politiques de l’opposition s’attendaient au cours de ces assises. Mais pour les observateurs de la vie politique, cette décision de se mettre en retrait, donc de ne pas participer volontairement à la concertation politique va servir de base de campagne à ceux qui se sont retirés et de justification lors de leur échec éventuel à la présidentielle d’août prochain.
La Rédaction
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