Dans sa déclaration du 21 mai 2019, tenue au siège du Congrès des agents publics, parapublics et privés de l’Etat (CAPPE) à Libreville, le porte-parole des confédérations syndicales interprofessionnelles des travailleurs, a invité le gouvernement gabonais à une révision tripartite des différents textes régissant le système de protection sociale de notre pays.
Faisant suite aux remous suscités par la non mensualisation des versements de la pension aux retraités de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), les Organisation syndicales des travailleurs ont réaffirmé leur intention de ne pas laisser passer sous silence « la caque phonie qui résulte de la mal gouvernance des institutions de notre socle de protection sociale », a indiqué le porte-parole.
En effet, reconnaissant la nécessité de s’accoler aux réalités du moment et des forces en présence, ces derniers ont vivement exhorté les autorités à une révision tripartite des textes du système de protection sociale gabonais. Proposant ainsi au gouvernement d’établir une gestion rotatoire à tous les niveaux de ce système, et envisager une amélioration constante du processus de mensualisation de la pension dans un proche avenir.
Il convient de rappeler que la réunion de prise de contact et de communication dont les confédérations syndicales ont été conviées le 19 mars dernier par Nicole Asselé, le directeur général de la CNSS, avait pour objectif de communiquer sur les difficultés actuelles de régulation des mécanismes par le directoire de cet organisme de sécurité sociale.
Une rencontre qui a permis aux syndicalistes présents de mieux cerner les pistes de solutions qui sont entre autres, de faire appliquer les textes de loi en vigueur sur le versement de la pension vieillesse et ou de retraite, trimestriellement tel qu’encadré par les textes. Une solution qui serait susceptible selon les confédérations syndicales, d’éviter la cessation prochaine des obligations de la CNSS envers des usagers sociaux.
Daisy
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