Le conflit Homme-Éléphant bat toujours autant son plein au Gabon, pays d’Afrique centrale couvert par plus de 85% de forêt équatoriale. C’est dans cette optique que le Chef de l’État Ali Bongo Ondimba avait décidé en mai dernier de la mise en place d’un fonds d’indemnisation à l’endroit des personnes victimes des affres des éléphants dans leurs plantations.
À cet effet, le processus d’indemnisation a enregistré les personnes victimes entre 2016 et 2022.Selon les statistiques rendues disponibles par la direction de la gestion de la faune et de la chasse auprès de la (DGFAP) à travers la voix de son directeur, Serge Mibambani lors de la conférence de presse sur le conflit homme faune organisé par l’ONG Space for Giants en collaboration avec le ministère des Eaux et Forêts, il en ressort que 10262 personnes ont été enregistrées.Ces dernières auraient par ailleurs déjà perçu en totalité environ 3 milliards de francs CFA.
Pour Serge Mimbambani cela représenteraient déjà 80% des fonds mis à la disposition par le Chef de l’État. Seuls 20% restent désormais à épuiser. La DGFAP rassure que le processus suit son cours jusqu’à épuisement des fonds, contrairement donc à ceux et celles qui seraient tentés d’affirmer le contraire. D’ailleurs face aux allégations pernicieuses portées par certains, le ministère rappelle qu’il n’est pas de son ressort de procéder au paiement.Le trésor public qui en a la charge est plus que jamais regardant sur tous les détails, commençant par l’orthographe des noms des éventuels bénéficiaires.
« on sait tous que lorsqu’il est question de payer, le Trésor public fait attention à l’identité », a précisé Serge Mimbambani. Toutefois, il a tenu à rassurer qu’une commission se penchera sur ceux n’ayant pas pu bénéficier de titre délivré par le trésor public afin de percevoir leur dû. « Il ne faut pas penser que le processus est bloqué. Le paiement destiné aux 13247 personnes sera bien effectif », conclut-il.
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