Au Gabon, les problèmes entre l’homme et la faune sont de plus en plus récurents. Les faits d’invasion des éléphants dans le carde de vie humain sont légion et laissent leurs victimes sans voix. Avec pour conséquence la destruction des plantations, des décès liés aux attaques des pachydermes, ainsi que l’envahissement des villages. Soucieux de ces nombreux problèmes, le Gouvernement via le ministère des Eaux et forêts organise des assises sur le conflit homme – éléphant, qui se dérouleront du 15 au 17 décembre 2021.
Au cours de ces assises, le Gouvernement ambitionne de trouver des solutions idoines pour le bien de tous.
En effet, ces assises interviennent après avoir effectué le tour des 9 capitales des provinces qui constituent le Gabon, pour discuter avec les populations sur le CHE, dans l’optique de fournir des éclairages face à ce conflit.
De plus, le conflit homme – éléphant est considérable dans notre pays. Puis, dans le volet social, les CHF/CHE sont à l’origine de multiples agressions des blessures et des pertes en vies humaines à n’en plus finir, occasionnant le ras-le-bol bol des populations et les revendications de celles-ci concernant les questions de l’insécurité et de l’occupation des terres cultivables par les pachydermes.
Sur le plan économique, on peut invoquer succinctement, la destruction des cultures vivrières et biens d’autres qui impactent fortement le développement agricole, d’ailleurs un communiqué du Ministère des eaux et forêts l’indique, « la quasi-permanence CHE qui se caractérise entre autres par la précarité des populations, l’absence de retombées positives et la recrudescence du CHE constituent à la fois un blocage à la mise en œuvre de la politique de la conservation et un risque potentiel d’instabilité politique et sociale. ».
Pierre Brice Okane Obame
Commentaires