Le drame qui est intervenu au petit matin le vendredi écoulé dans le quartier périphérique de Libreville qu’est le PK8, où plusieurs personnes d’une même famille ont perdu la vie suite à un éboulement de terrain, remet à l’ordre du jour l’un des phénomènes qui gangrène le Grand Libreville depuis des décennies, les constructions anarchiques dans les zones dites à risques.
En effet, selon les sapeurs pompiers, les victimes identifiées au cours de cette tragédie sont Geneviève Ndong Assoumou, 51 ans ; Séraphine Ntsame Assoumou 50 ans; Vanessa Nna Ondo, 37 ans ; Nelly Assoumou Aubame, 32 ans (enfant de Séraphine Ntsame Assoumou) ; Wylda Mezui Mendong, 12 ans ; Steeve Beyeme Zue, 7 ans et Cindy Zang Zue, 4 ans (enfants de Vanessa Nna Ondo).
Il y’a pourtant lieu également au-delà du drame, de s’interroger sur les constructions anarchiques dans les zones dites à risques. Quelques années auparavant, les autorités compétentes avaient initié un vaste programme de sensibilisation et de déguerpissement des populations dans les zones à risques de la Commune de Libreville tout en les dédommageant. Mais malheureusement, à ce qui semble, les populations qui disent faire face à la difficile équation d’accès à un terrain viabilisé, envahissent à nouveau ces zones en exposant ainsi la vie de leurs familles.
Cette tragédie devrait plus que jamais, attirer non seulement l’attention des autorités compétentes mais également des populations, qui s’évertuent malgré les injonctions, à construire de façon anarchique dans ces zones.
Herton-Séna OMOUNGOU
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