Pourtant considéré depuis quelques années déjà comme le leader africain de la Lutte contre les changements climatiques, le Gabon attend toujours les retomber positives des sacrifices consentis dans ce cadre. En effet, lors de la 1ère journée de la COP28 qui s’est ouverte à Dubaï ce Vendredi 1er Décembre, le Chef de l’État Brice Clotaire Oligui Nguema a tenu à fustiger l’inaction des grandes puissances occidentales.
Le Gabon fait partie du Bassin du Congo à 11%, qui est le deuxième poumon de l’humanité après l’Amazonie. C’est un pays recouvert à 88% de forêts et qui par sa politique nationale environnementale est cité à travers le monde comme un exemple. Sauf que malgré tous ces sacrifices consentis le pays est bien loin de ressentir l’impact socioéconomique de son engagement contre les changements climatiques.Devant près de 200 Chefs d’État et de gouvernement du monde, Brice Clotaire Oligui Nguema n’est pas passé par le dos de la cuillère pour appeler ses homologues à agir et non plus à discourir. ”Mon peuple aspire à continuer dans la préservation de ses forêts , riches en biodiversité ,mais en échange de quoi ? Des certificats de bonne conduite ? Hélas ! Ils ne se mangent pas !”, a-t-il déclaré.
Ce message est une véritable invitation adressée à l’ensemble des décideurs du Monde à faire désormais de l’action sociale le mot d’ordre de leur politique environnementale au moment où les conséquences des changements climatiques sont de plus en plus palpables au Gabon notamment avec des Inondations inédites dans plusieurs localités du pays.
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