Le coronavirus, ce tueur, touche énormément le secteur informel au Gabon.Plusieurs activités connaissent une chute inimaginable et laisse les ‘’actrices’’ du milieu des placements dans une tourmente quotidienne.
Vous rappelez-vous ?
Focus Groupe Média avait accordé un dossier spécial sur la progression des réseaux des placements au Gabon qui constitueraient un danger pour notre société.
Pour ce qui ne maitrise pas le sujet, les placements sont une méthode utilisée par plusieurs jeunes filles pour se faire de l’argent facile. En échange de gros montant allant jusqu’à un million la nuit, plusieurs femmes s’offrent à des hommes sans aucune contrainte, il suffit de payer.
Si il y a quelques mois, l’offre était à la hausse, aujourd’hui « Les clients sont aussi rare que la pluie dans un dessert » affirme une vendeuse de plaisir à notre journaliste. Pour Julie, femme de 29 ans et mère de 2 enfants, les placements ont été un moyen pour cette dernière de construire une maison et subvenir aux besoins de sa famille.
A Libreville, elles sont nombreuses à pratiquer ce métier dangereux qui a vu la vie de plusieurs jeunes filles être détruites en un temps record.
Plusieurs amatrices de ‘’la prostitution voilée ou moderne’’ ont vu leur rêve se briser depuis que le coronavirus frappe. En effet, les mesures préventives prises par le Gouvernement indiquent un confinement partiel et la fermeture d’un bon nombre d’activités économiques. Cette situation de crise ne touche pas que les entreprises, le prix du placement a connu une baisse exceptionnelle.
Si certaines filles pouvaient gagner jusqu’à 500 000 FCFA par jour, aujourd’hui il est difficile de se faire 100 000 FCFA en 24H.
La crise frappe et n’épargne personne, à Libreville, les femmes de charmes ne savent à quel sein se vouer car il n’y a presque plus de clients généreux qui préfèreraient désormais les filles de couloir de louis, Nkembo et autres qui ne demande pas plus de 5000 FCFA le service.
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