Lors de son adresse à la nation ivoirienne lundi, le président ivoirien Alassane Ouattara a annoncé l’amnistie de 800 prisonniers parmi lesquels l’ancienne première dame Simone Gbagbo.
Lors de son allocution télévisée à la nation, lundi 6 août au soir, à la veille de la fête de l’indépendance, le président Alassane Ouattara a annoncé l’amnistie d’environ 800 personnes poursuivis pour des crimes en lien avec la crise post-électorale de 2010-2011, parmi celles-ci figure l’ex-première dame Simone Gbagbo. « L’épouse de l’ancien président Laurent Gbagbo sera “libérée prochainement” » selon les propos du président ivoirien retranscris par nos confrère de France 24.
« Du fait de mon engagement en faveur de la paix et d’une véritable réconciliation, j’ai signé aujourd’hui une ordonnance d’amnistie […] qui profitera à 800 de nos citoyens », a déclaré Alassane Ouattara.
Simone Gbagbo avait été condamnée en 2015 à vingt ans de prison pour « atteinte à la sureté de l’État ». Lors d’un autre procès ouvert en 2016, Simone Gbagbo avait été acquittée des chefs d’accusation de « crime contre l’humanité » et « crimes de guerre » pour son rôle joué dans la crise post-électorale de 2010-2011, qui avait fait environ 3 000 victimes.
Le chef du protocole du président de l’Assemblée nationale Guillaume Soro, Souleymane Kamaraté Koné, alias Soul to Soul, arrêté en octobre pour “complot contre l’État” dans une affaire de caches d’armes, et l’ex-ministre de la Défense de Laurent Gbagbo, Moïse Lida Kouassi, ont également été amnistiés.
Pablo Guissamba]]>
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