On en sait un peu plus sur le coup d’État militaire qui tient le Burkina Faso en alerte maximale depuis le weekend écoulé. D’abord démenti par un membre du gouvernement, c’est finalement ce lundi 24 janvier que les putschistes représentés par leur porte-parole (un capitaine),vont apparaître à la télévision nationale pour confirmer l’arrestation du Président Roch Marc Christian Kaboré et des membres de sa garde rapprochée.
C’est un capitaine qui, faisant partie du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR), dont le Chef n’est autre que le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, qui a annoncé la fermeture des frontières,la suspendu la Constitution, la dissolution du gouvernement et l’Assemblée nationale, tout en s’engageant au “retour à un ordre constitutionnel” dans “un délai raisonnable”. Le désormais homme fort du Burkina Faso est le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba (président de la transition).
Un pustch qui n’a pas manqué de faire réagir le Chef de l’État gabonais Ali BONGO ONDIMBA, un féru de paix qui s’est rangé du côté des instances internationales mais aussi du côté du peuple Burkinabè, ”Le Gabon soutient les déclarations de l’Union Africaine et de la CEDEAO condamnant le coup d’Etat contre le président démocratiquement élu du Burkina Faso, Roch M.C. Kaboré. Il ne peut y avoir de solution viable en dehors du cadre constitutionnel et du dialogue”, a-t-il indiqué.
Pour l’heure, de nombreux pays appellent leurs ressortissants installés ou de passage au Burkina, de rester chez eux.
Herton-sena OMOUNGOU
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