Instauré à nouveau lors des joutes électorales générales du mois d’août 2023, le couvre-feu partiellement levé pendant la période des fêtes de fin d’année entre décembre et janvier 2024, continue à baisser considérablement le chiffre d’affaires de certains opérateurs économiques exerçant la nuit. S’étirant déjà sur plusieurs mois, ce couvre-feu apparaît pour bon nombre de propriétaires comme une entrave colossale pour l’économie gabonaise, déjà ébranlée par les séquelles du Covid-19.
En effet, depuis la confirmation du couvre-feu par décret, du Président de la transition le 30 août 2023 , les activités économiques tournent au ralenti. Commerces fermés, sociétés industrielles ne tournant pas à plein régime, les opérateurs exerçant la nuit à l’instar des snack bars et boîtes de nuit, ont de plus en plus de mal à joindre les deux bouts. En résumé, que ça soit les serveurs, les barmen, et autres, nombreux sont des personnes qui aujourd’hui se retrouvent mal en point dû au maintien du couvre-feu. Et les contrevenants s’exposent à la fermeture de leurs structures. À ce propos, l’artiste Latchow, par ailleurs tenancier d’une structure ( KL Tropical ) opérant essentiellement de nuit, n’a pas caché son exaspération vis-à-vis de cette situation.
Sur sa page Facebook officielle il indique, ”Une 1/2 année de couvre FEU. Nous les artistes encaissons, après y’aura quoi un concert? Lol! Nous les tenanciers de snacks encaissons, et d’autres qui tournent plus la nuit encaissent”. Mais selon les autorités de la transition, le couvre-feu demeure une décision efficace dans la mesure où elle maintient l’ordre, la sécurité, des personnes et des biens. D’ailleurs, le taux de délinquance serait largement en baisse ces derniers mois.
Commentaires