Un tsunami s’est abattu sur le monde artistique gabonais. L’industrie de la musique a été très touchée par la pandémie du coronavirus. Aucun de ses acteurs n’est épargné et les artistes se retrouvent directement frappés par cette crise sanitaire, qu’importe leur niveau de notoriété.
Les nouveaux artistes n’ont pas les catalogues ou les communautés de fans suffisants pour les aider à traverser la tempête, quand les plus grands artistes du Gabon sont désormais confrontés à des difficultés financières. Les lives sur les réseaux sociaux ne suffisent clairement pas. Il serait peut-être temps que l’Etat prenne ce problème en main. Les artistes font partie intégrante de la culture, veiller à son épanouissement et à son évolution est un devoir pour tous.
Depuis le début du confinement, une grande partie des revenus habituels des artistes a disparu. Les ventes physiques (déjà en berne) ont fortement diminué, sans parler des concerts, tournées et festivals qui ont été reportés ou annulés pour une durée indéterminée. Comme cela a été annoncé dans le communiqué du ministre de l’intérieur, Noel-Lambert Matha aucun événement réunissant plus de 10 personnes ne pourra être organisé dorénavant jusqu’à ce que les autorités gabonaises décident autrement.
Si les artistes qui ne reçoivent pas des subventions étatiques sont pénalisés par la suppression de ces évènements, leur situation risque d’être encore compliquée pendant de longs mois. Double peine, au-delà de l’annulation des performances, les artistes ne peuvent plus enregistrer ou tourner leurs clips. Les nouveaux projets prennent du retard, et les délais risquent encore d’être dépassés dans le futur malgré la sortie du confinement et de cette crise sans précédent.
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