Lors de son point de presse du 25 janvier 2021, Jessye Ella Ekogha le Conseiller spécial chargé de la communication présidentielle, porte-parole de la présidence de la République, a tenu a rappelé ce qui en découlera du non port du masque. Les personnes interpellées devront payer leur amende au Trésor public et non auprès des agents des forces de l’ordre verbalisateurs.
Les amendes sont des deniers publics, payables au Trésor public. Consignées dans des procès-verbaux de constatation des infractions, elles donnent lieu à la délivrance de quittances. Afin de faire respecter toutes les mesures barrières, notamment le port du masque, des checkpoints ont été installés dans tout le pays. Tous les récalcitrants seront interpellés et sommés de payer les amendes prévues en cas de non port du masque par exemple.
« S’agissant de la modalité de paiement de l’amende, il y a deux cas de figure. Soit les agents de police détiennent des quittances du Trésor. En ce cas, si vous êtes par exemple piéton, ceux-ci récupèrent votre carte d’identité, vous délivrent une quittance, vous vous rendez au Trésor public pour payer l’amende, ensuite vous vous rendez au commissariat du lieu de la verbalisation pour récupérer votre carte d’identité. », a expliqué le porte-parole.
« Si les agents de police n’ont pas de quittance, ils récupèrent votre carte d’identité et vous verbalisent, vous vous rendez au Trésor avec la copie du PV, vous payez l’amende au Trésor public qui vous délivre une quittance et c’est muni de cette quittance que vous vous rendez au commissariat le plus proche du lieu de la verbalisation pour récupérer votre pièce d’identité. »
Pour rappel, le port du masque est rendu obligatoire dans les espaces publics sous peine d’une amende allant de 25 000 à 200 000 francs. Le non-respect des rassemblements limités à 30 personnes entrainera systématiquement des amendes allant de 100 000 à 5 000 000 francs.
N.O
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