Depuis le premier cas déclaré en mars 2020, le gouvernement gabonais a pris des mesures draconiennes telles que la fermeture des lieux de cultes, bars, boites de nuit, restaurants, écoles afin de lutter contre la propagation du virus sur son territoire. Le plus critiqué de tous reste l’arrêt des célébrations officielles de messes. Face à toutes ces restrictions, les religieux ont dû s’adapter à la crise actuelle.
Après la décision du gouvernement d’interdire tout rassemblement de plus de 10 personnes suite à la crise sanitaire liée à la Covid-19, notamment dans les mosquées et les lieux de culte, les hommes de Dieu et chefs d’église ainsi que les fidèles se sont au grand étonnement d’un bon nombre d’internautes, adaptés à la situation.
D’habitude les dimanches, c’est une foule importante de fidèles qui abondent les rues pour se diriger vers leurs lieux de culte respectifs, prenant le taxi pour s’y rendre, arrivés sur les lieux tous prêts à communier pour célébrer leur Dieu tous ensemble. Cependant depuis la crise sanitaire mondiale plus rien. Ainsi, en dépit de certaines réticences les chrétiens tout comme les musulmans sont obligés de s’adapter. La décision de suspendre les célébrations des lieux de cultes ne s’est pas faite d’un coup de tête.
Afin de contrer la propagation de la pandémie il est primordial de pratiquer les gestes barrières tels que se laver les mains, tousser ou éternuer dans le creux du coude, se laver incessamment les mains, surtout la distanciation sociale d’au moins un mètre et le regroupement de plus de dix personnes interdit d’où la suspension indéterminée des messes et célébrations.
Bien que les lieux de cultes aient un caractère sacré aux yeux des croyants, ils se réinventent Covid-19 oblige. Musulmans et chrétiens organisent des groupes de prière dans des maisons, font des rotations, prient ensemble afin de célébrer les messes. En effet des groupes de prière sont formés dans les différentes maisons des fidèles, ces petits groupes de prière sont autant une façon de vivre l’église au quotidien dans une réalité spirituelle afin d’approfondir la fois chrétienne.
En dehors de ces groupes de prière, les révérends, pasteurs et prêtres dispensent les messes et célébrations de cultes en ligne. Ces derniers ont décidé d’investir l’espace numérique notamment via des lives Facebook pour poursuivre leurs activités. Ils donnent rendez-vous à leurs fidèles sur leurs différentes plates-formes.
Des cultes virtuels qui s’étendent jusqu’à ce qui concerne les finances. En effet, pour les pasteurs, fermeture des églises ne signifie pas absence de contraintes financières. Ils ont surpris tout le monde en instaurant un paiement de la dîme et des offrandes par mobile money. Ainsi donc tous les moyens sont réunis pour communier virtuellement.
Les croyants n’ont qu’un souhait, renouer avec ces lieux pour renouer et glorifier leur Dieu se faisant demeurent dans l’attente d’un assouplissement des barrières imposées par le gouvernement face à la riposte contre la pandémie actuelle.
Ornella G. (Stagiaire)
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