Dans un rapport intitulé «Commerce toxique : La criminalité forestière au Gabon et en République du Congo qui contamine le marché des Etats-Unis», l’agence d’investigation environnementale a révélé un gros scandale dans le secteur bois dans la forêt du bassin du Congo. Fait étonnant, le secrétaire exécutif de l’ONG BrainForest, Marc Ona Essangui, ne s’est toujours pas exprimé sur la question.
Dans le tourbillon du scandale sur le commerce toxique mettant en lumière les liaisons entre le géant chinois, M. Xu Gong De et plusieurs hauts fonctionnaires gabonais dont l’opposant, Jean Ping, le secrétaire exécutif de l’Organisation non gouvernementale (ONG) Brainforest, Marc Ona Essangui, aurait pu s’épancher sur le sujet. C’est du moins ce qu’attend l’opinion d’un fervent défenseur de l’environnement comme lui.
Il nous souviendra que lors du scandale Kevazingo, Marc Ona Essangui, avait sans langue de bois dénoncé haut et fort la corruption dans la filière forêt-bois tout en estimant que les opérateurs économiques Chinois ne respectaient pas les règles en termes d’exploitation durable des forêts.
Alors que l’histoire semble se répéter et cette fois-ci avec en tête de liste son allié, Jean Ping, il faut croire que l’activiste, défenseur de l’environnement, Marc Ona Essangui ait perdu sa langue.
Notons que le rapport réalisé et publié mentionne que des tonnes de placages en bois de source illégale, en provenance du Gabon et de la République du Congo ont régulièrement été importées aux États-Unis. Depuis plus de dix ans, ces produits se sont frayés un chemin jusqu’à des milliers de consommateurs étatsuniens.
Aussi, le rapport indique qu’en échange du soutien politique et des nombreuses relations partagées par M. Jean Ping tant en Chine qu’en Afrique, M. Xu aurait été le principal financeur de la campagne présidentielle de M. Ping au Gabon en 2016. Période à laquelle, Marc Ona Essangui était porte-parole du candidat dudit candidat.
Protégé et aidé par Jean Ping, «son grand-oncle», le futur magnat du bois tropical «a mis sur pied un réseau florissant de magasins de produits alimentaires et une société d’importation de produits alimentaires avant d’investir dans le secteur du bois ».
Des faits déplorables, car le Groupe Dejia, entreprise du neveu de Jean Ping excelle dans la surexploitation et la coupe des espèces non autorisées au Gabon et au Congo. Que dira Marc Ona Essangui maintenant que son acolyte se retrouve clairement mêlé dans un trafic illégal de la forêt gabonaise ? Sa réaction en tant que leader de la société civile est vivement attendue.
FGM
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