C’est du moins la conclusion à laquelle sont parvenus les responsables de cet organisme
C’était à l’occasion d’une assemblée générale organisé en fin de semaine dernière que le Syndicat des médecins fonctionnaires du Gabon (SYMEFOGA) a décidé de la suspension des prestations Cnamgs dans les structures sanitaires publiques.
Cette décision, actée par certains médecins suscite la désolation des milliers de Gabonais qui pour se faire traiter utilisent régulièrement cette assurance qui permet de prendre en charge une quote-part du cout des prestations médicales.
En réponse à la décision des membres du Symefoga que certains qualifient de « décision incompréhensible », l’organisme d’assurance maladie et de garantie sociale assure avoir bouclé le paiement des prestations de 2018 soit plus de 30 milliards de FCFA qui représentent plus de 85% de la dette.
Pour faire la lumière sur cette suspension qui met à mal la couverture maladie aux assurés, il faut relever que les prestations de la CNAMGS se répartissent en structures publiques, structures privées, dépôts et pharmacies. « Elles permettent de catégoriser les dépenses effectuées en fonction des différentes catégories sociales : Fonds 1 (concerne les dépenses du secteur privé, donc les employés du secteur privé); le Fonds 2 (concerne les dépenses du secteur public, donc les fonctionnaires) et le Fonds 3 (concerne les dépenses des Gabonais économiquement Faibles », précise l’organisme.
Concernant les dépenses du secteur public qui sont la cause de la suspension des prestations au sein des établissements hospitaliers, il faut rappeler que les prélèvements fait sur le Fonds 2 ne sont pas directement reversés à la CNAMGS.
Ainsi, la faute reviendrait donc à l’Etat qui ne reverserait pas régulièrement les fonds collectés aux hôpitaux.
Cette situation qui met en mal le fonctionnement des structures publiques tel que le soulignait le Docteur Mougougou, Président du Symefoga lors de leur assemblée générale impose au gouvernement une prise de responsabilité responsabilités.
Car, la santé est un secteur clé du bien-être des populations.
Ainsi, le Ministre de la Santé est invité à apporter la lumière à la situation de collaboration avec la CNAMGS mais surtout qu’il réponde favorablement aux revendications du personnel de santé, surtout lorsqu’on sait que ses revendications portent pour l’essentiel sur l’amélioration des plateaux techniques des hôpitaux publics.
Loin donc des récriminations émises contre la Cnamgs, il est désormais clair qu’elle a payé la totalité des prestations de santé dues à ses partenaires et que la santé n’ayant pas de prix, au gouvernement de prendre ses responsabilités.
BESSEY.
]]>
Commentaires